vendredi 15 octobre 2010

Une fois la marée passée...

Ça commence par un retour.

Même si habituellement, pour moi, le retour implique la fin de quelque chose. Pas un commencement.

Cette fois, ce n'est pas un vrai retour.

Vous savez un de ceux qui nous laissent un vide et nous amènent à offrir ces sourires forcés aux amis que l'on n'a pas étreints depuis longtemps. Parce qu'eux, ce n'est que poliment qu'ils s'informent. Ils vivent dans leur présent, pas dans notre passé...

Je ne m'étais jamais demandée si un retour pouvait être différent.

"Lauréate!"
Voilà ce qui allait combler le néant attendu du retour. Mon présent coïncidait avec celui des autres. On m'exposait.

Cinquante jours plus tard, je réalise que je ne suis pas encore revenue. Je n'en ai pas eu le temps.

Mais une fois la marée passée, je me rends compte que le retour ne crée pas un vide, mais une douce accalmie où l'on peut rester habité des événements à peine passés.

Bon retour Gypsy!